27 juillet 2008

et plus tard en été

En attendant de recevoir : - Jean Cocteau (biographie) par Claude Arnaud (Gallimard, 2003) - Moi, Fatty (biographie sous la forme d’un polar consacrée à Roscoe Conkling Arbuckle) alias Roscoe “Fatty” Arbuckle, a.k.a. Fatty (Rivages, 2007) -Isadora Duncan, roman d’une vie par Maurice Lever (Presses de la Renaissance, 1986) - Nous les Fratellini par Albert Fratellini (Grasset, 1955) - Ma vie heureuse par Darius Milhaud (Belfond, 1973), voici la couverture (retrouvée) du n° 5 de L’Esprit nouveau *,
Paul Dermé (anonyme, s.d.)
cette fameuse revue dirigée par Paul Dermée au début des années 20. En attendant également d’en savoir un peu plus sur le texte de Raymond Creuze (marchand de Charchoune entre 1930 et 1944) qui accompagne son catalogue raisonné consacré à l’artiste russe **, j’aimerai signaler le très beau et très saisissant texte d’Edouard Levé, intitulé Suicide (P.O.L, Paris, 2008). *** Enfin, pour ceux que l’idée de la fin repousserait, je signale, sans l’avoir vu, un spectacle qui se joue actuellement jusqu’au 2 août (festival d’Avignon) :
Le travail avance un peu. Je pense, prématurément, aux annexes, qui seraient constituées, entre autres, du court texte de Marie de la Hire consacré à Picabia (1920) et de celui de Paul Dermée intitulé Spirales (1917). J'attends aussi un catalogue de vente (Artcurial) au sein duquel Valentine Hugo occupe une place non négligeable.
* « L’Esprit nouveau et les poètes » est le titre d’une conférence donnée par Guillaume Apollinaire le 22 novembre 1917 au théâtre du Vieux-Colombier (Paris). La revue L’Esprit nouveau compta 28 numéros, publiés entre octobre 1920 et janvier 1925. Amédée Ozenfant et Charles-Édouard Jeanneret-Gris (Le Corbusier) prirent la direction de la revue à la suite de Paul Dermée. Le numéro 26 (octobre 1924) fut entièrement consacré à Guillaume Apollinaire.
** L’excellent blog Bibliophilie russe (précédemment linké sans le citer directement - et c’est donc chose faite) propose notamment quelques documents accompagnés d’indications biographiques sur S. Charchoune. *** "Ta douleur s'apaisait avec la tombée de la nuit. La possibilité du bonheur commençait à cinq heures en hiver, et plus tard en été." É. Levé, op.cit., p.45.